Angela Grey, chanteuse intrépide
Notre invitée n’a pas froid aux yeux !
A 14 ans, alors qu’elle explorait ses racines familiales aux Philippines, Angela Grey n’a pas hésité à écumer les bars de Manille, sa guitare en bandoulière, pour obtenir ses premiers engagements en tant que chanteuse.
De retour à New York, sa ville natale, tout était désormais clair : elle allait se consacrer pleinement à la musique, quitte à mentir sur son âge pour pouvoir fréquenter les clubs de jazz.
Elle est ainsi devenue une habituée d’adresses aussi incontournables que le Smalls ou The Bitter End.
Mais s’enfermer si tôt dans une quelconque zone de confort, très peu pour elle !
Il y a deux ans, alors qu’elle ne connaissait absolument personne et qu’elle n’y avait jamais mis les pieds, Angela Grey s’est installée à Paris, et a immédiatement enchaîné les jams sessions pour montrer de quel bois elle se chauffe. Et elle s’est rapidement liée d’amitié avec quelques-unes des plus fines gâchettes de la nouvelle génération, notamment le guitariste Gustave Reichert, le pianiste Simon Chivallon avec lesquels elle a enregistré son premier album, « Prisoner of Love ».
Au programme : six standards de jazz et deux compositions originales autour de la thématique de l’amour. Un répertoire à découvrir ce soir dans le cadre des Nouvelles Scènes du Duc des Lombards. Et dès ce midi dans Deli Express, avec à ses côtés Gustave, Simon et Solène Cairoli à la contrebasse,