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Quel duo ! Au-delà de leur complémentarité, Thomas Enhco et Stéphane Kerecki proposent une liberté de jeu et de répertoire qui rend leur album particulièrement réussi.

Avec "Salade grecque", sa première série sur Prime Video, Cédric Klapisch convoque et réactualise une nouvelle tour de Babel aussi touchante que celle de "L'Auberge espagnole" tout en cernant avec justesse les préoccupations d'une génération qui n'est pas la sienne.

Ses années Underground, sa frangine trop rebelle mais aussi son combat plus récent contre des milliardaires responsables de la crise des opiacés... Tout se tient dans le parcours de la photographe Nan Goldin comme dans le documentaire qui lui est consacré. Lion d'or mérité à la dernière Mostra de Venise.

Le temps a joué en faveur de Delphine Seyrig, disparue trop tôt en 1990. La preuve avec l'ouvrage passionnant que lui consacre Jean-Marc Lalanne, parallèlement à la reprise en salles de "Jeanne Dielman", l'un de ses films les plus marquants.

Connu avant tout pour son art du trio et son toucher aussi élégant qu'hypnotique, le légendaire pianiste Ahmad Jamal est décédé à 92 ans dans le Massachusetts.

Défonce, sexe, meurtres, paranoïa... Sous couvert d'une plume toujours aussi démoniaque, Bret Easton Ellis nous livre une douloureuse confession sur l'impossibilité d'être soi, surtout quand on a à peine 17 ans.

En évoquant la famine meurtrière qui a décimé l'Ukraine dans les années trente sous l'impulsion de Staline, "Moissons sanglantes", de Guillaume Ribot et Antoine Germa, dépasse le documentaire-témoignage pour atteindre le statut d'œuvre.

Angela Davis dans le viseur de Valérie Pécresse. En évoquant le changement de nom d'un lycée qui porte le nom de la célèbre militante africaine-américaine, la présidente de la région Ile-de-France se lance dans une bien mauvaise querelle.

Mélancolique et balnéaire, "Empire of Light" met une fois de plus en évidence les qualités de cœur de Sam Mendes même si son propos, contrairement à ce qui a pu être dit ici ou là, n'a rien à voir avec une quelconque "déclaration d'amour" au cinéma...

Les années de plomb italiennes comme on ne les avait encore jamais scrutées... Sous forme de mini-série sur le site d'Arte, puissante plongée de Marco Bellocchio dans le trauma suscité par l'enlèvement et l'assassinat d'Aldo Moro en 1978.

La palette large, subtile, joueuse, profonde, sensuelle et délicate de Michel Deville n'a sans doute pas obtenu la reconnaissance qu'elle méritait. Le discret réalisateur de "Péril en la demeure", décédé le 16 février à 91 ans, a été inhumé dans la stricte intimité.