Du côté de chez Oan
Envoûtante, mystérieuse, singulière…
La musique de notre invité ne ressemble à aucune autre. En même temps, son auteur est LOIN d’être Monsieur Tout-le-Monde !
C’est un véritable touche-à-touche.
Oan Kim est d’abord photographe et réalisateur de documentaires passés par les Beaux-Arts…Et il a de qui de qui tenir, en matière de regard.
Son père a été l’un des plus grands peintres coréens de la seconde partie du 20e siècle, ayant notamment passé une grosse partie de sa carrière à peindre des gouttes d’eau !
« Oui, mais la musique dans tout ça ? », me demanderez-vous.
Là encore, on a affaire à une personnalité plurielle !
Notre homme est aussi saxophoniste, pianiste, violoniste et chanteur, et il est aussi à l’aise dans le jazz, que le rock, le classique ou les bandes originales de films. Alors au lieu de s’abriter sous une chapelle bien précise, Oan Kim a choisi de tout prendre, tout mixer et de nous propulser du même coup vers des ailleurs musicaux…
Il y a deux ans, son premier album nous avait d’autant plus bluffé qu’il ne ressemblait à rien d’autre et qu’il nous faisait pénétrer dans un univers étrange mais tellement bon !
Il récidive aujourd’hui avec « Rebirth of Innocence », un disque qu’il présente mercredi soir à La Dynamo de Pantin, dans le cadre du festival Banlieues Bleues.
Avant ce concert, et comme nous sommes en présence d’un artiste génial, d’un créateur qui regarde dans toutes les directions, on vous fait pénétrer dans son monde, puisque nous passons ce Deli dans l’atelier-studio parisien de Oan Kim, et que nous sommes aussi rejoints pour l’occasion par Léonor Matet de Polka Magazine.