Le Châtelet et Molly Johnson font leur jazz
Entre elle et la musique, c’est une histoire qui remonte à loin !
C’était au milieu des années 60, elle était en CM2, mais sa voix faisait déjà tellement de merveilles que Molly Johnson intégrait la distribution d’une adaptation de Porgy & Bess au Royal Alexander Theatre de Toronto.
Elle ne le savait pas encore, mais c’était le début d’un parcours exaltant.
En pleine Saturday Night Fever, Molly Johnson a chanté dans le groupe de disco A Chocolate Affair…Elle a ensuite fondé un groupe hybride entre rock & funk, tout en se produisant parallèlement de manière occasionnelle dans des clubs de jazz.
Et devant l’enthousiasme du public à chaque fois qu’elle interprétait les standards, le jazz s’est petit à petit retrouvé au cœur de son esthétique, au point d'en devenir l’une de ses ambassadrices les plus pétillantes et charismatiques au Canada.
Mais Molly Johnson étant Molly Johnson, la note bleue se nourrit chez elle de multiples influences…Sur son dernier album en date, « Meaning To Tell Ya », paru il y a six ans, elle reprenait par exemple, Marvin Gaye et Gil Scott Heron.
Molly, quelle joie de vous retrouver à Paris !
Vous êtes ce soir à l’affiche du « Châtelet Fait son Jazz », l’impeccable festival qu’organise le Théâtre du Châtelet…Et d’ailleurs, on va aussi passer ce Deli Express en compagnie de son programmateur, Serge Kolpa.
Mais pour commencer, vous voici sur notre scène, Molly Johnson, en compagnie du pianiste Franck Amsallem et Benjamin Petit au saxophone.
(c) Chris Nicholls