Amaury Faye, la montagne ça le gagne
Le pari était ambitieux…Il est plus que réussi !
Rien d’étonnant, venant d’un des pianistes français les plus en vue de la nouvelle génération. Un homme récemment croisé au sein des collectifs Danger Zone et Paris Jazz Sessions ou avec l’accordéoniste Sébastien Farge.
« Arise », le nouvel album d’Amaury Faye, est parti d’une double envie.
Mêler, tout d’abord, l’esthétique classique européenne, au cœur de son récent album en solo, et la spontanéité du jazz qu’il explore depuis 2015 avec son trio.
Donner aussi une nouvelle ampleur à son travail de compositeur.
A partir de là, il a imaginé une suite orchestrale de neuf pièces, interprétée par le trio précédemment cité, un quatuor à cordes, celui de l’Orchestre de Chambre de Toulouse, ainsi que le saxophoniste new-yorkais, Julian Lee.
Le résultat est aussi pur et majestueux que les montagnes qui ont inspiré Amaury Faye durant la phase d’écriture…On explore ce répertoire en sa compagnie, avec à la clé une session musicale en compagnie d’Olga Amelchenko au saxophone alto, Alex Gilson à la contrebasse et Tom Peyron à la batterie.
© Astrid Vanderwaren