Ishkero à la pointe de la nouvelle génération
« C’est déjà demain ! La crème des groupes fer-de-lance de la nouvelle scène jazz 2.0 ! »
Et si on arrêtait deux secondes avec les formules toutes faites ?
Oui, le groupe qu’on reçoit ce midi est certainement l’un des plus excitants de cette nouvelle génération qui prend peu à peu le pouvoir dans les clubs.
Mais Ishkero n’est pas un quintet composé de perdreaux de l’année !
Ça fait quasiment dix ans que ses membres échafaudent un jazz progressif et métamorphe…
Dix années qu'ils affinent leur esthétique, ouvrent au maximum le champ des possibilités, à grands coups de Fender Rhodes, de basse qui tabasse, de flûte enchanteresse, de guitare aussi funky et nasty qu’un enregistrement de Funkadelic et de batterie aqui percutent.
Pendant tout ce temps, Ishkero en a écumé des scènes : de Montreuil, leur base opérationnelle à Jazz à Vienne où ils ont remporté le prestigieux tremplin.
L’année démarre fort pour eux : ils viennent de se produire pour la toute première fois à New York, dans le cadre du festival French Quarter…Et on les retrouvera la semaine prochaine, le 24 janvier en concert à la Boule Noire, dans le 18e arrondissement de Paris.
Il y a aussi bien sûr, leur premier album, « Shama », qui sortira le 3 février sur le label Kyudo Records…
En attendant, voici Ishkero sur la scène du Deli Express : Adrien Duterte à la flûte, Victor Gasq à la guitare, Arnaud Forrestier au Fender, Antoine Vidal à la basse et Tao Ehrlich à la batterie !
© Marie Rouge