Yaron Herman, l'âme du piano
Michael Jordan, plutôt que plutôt que Keith Jarrett !
Lorsqu’il était ado, Yaron Herman se rêvait plus en champion de basket qu’en maître de l’improvisation musicale.
C’était sans compter sur une blessure au genou, qui est venue contrariée ses plans et mettre un terme brutal à la carrière qu’il s’était dessiné. Il était âgé de 16 ans.
Notre invité n’étant pas du genre à se morfondre, il s’est alors jeté à corps perdu dans l’étude du piano, via un enseignement basé sur la psychologie, la philosophie et les mathématiques.
Il ne le savait pas encore, mais c’était le début d’un fantastique voyage, d’Israël où il a grandi, à la France où il vit depuis une vingtaine d’années…Puis aux scènes du monde entier, s’imposant comme un soliste raffiné et défricheur. Un homme qui a choisi de mettre la créativité au centre de toutes ses préoccupations. Il en a même fait un livre, « Le Déclic créatif », sorti il y a deux ans chez Fayard.
Ça faisait plus de 15 ans que Yaron Herman n’avait pas enregistré en solo…
Mais pour son nouvel album, il ne s’est pas contenté de s’installer seul au piano. Il est entré en studio quasi les mains dans les poches, sans scénario préconçu...Pour laisser parler l’inspiration du moment, l’instant présent, être à l’écoute de ses émotions.
Le résultat s’intitule « Alma » et il le présente en concert ce dimanche à 17h à la Collégiale Saint-Martin de Montmorency, dans le cadre du festival Jazz au Fil de l’Oise…Et le lendemain, lundi, à Paris à l’Athénée Théâtre Louis Jouvet.
Avant ces rendez-vous, voici Yaron Herman au piano de Deli Express.