Ben Sidran en état de swing
L’an passé, il se moquait de son grand âge sur l’EP « Who’s the Old Guy Now ».
Aujourd’hui, Ben Sidran veut revivre ses grands frissons de jeunesse, lorsqu’il ne jurait que par Horace Silver, Bobby Timmons, Bud Powell.
Pour le jeune fan de musique qu’il était, il n’y avait pas plus classe, pas plus enivrant, pas plus enthousiasmant que le piano dans un trio jazz.
Ça le mettait dans un « Swing State », un état de swing, de bien être absolu ! Une envie de se balancer et de faire la même chose… Ca lui a donné envie de devenir musicien à son tour !
« Swing State » c’est le titre de son nouvel album, et pour la première fois, Ben ne chante pas.
C’est un disque 100% instrumental, en trio, dans la même formule donc que les groupes qui l’ont tant fait rêver !
Ben Sidran revisite plusieurs standards, de “Over the Rainbow”, à “Stompin at the Savoy”.
A ses côtés pour cette aventure, des musiciens qui l’accompagnent depuis des années : le contrebassiste Billy Peterson et son fils, Leo Sidran, lui aussi génial touche-à-tout, qu’on entend ici à la batterie.
C’est un répertoire que Ben présente de ce soir à samedi au Sunside…
Pour ses dates parisiennes, ce sera Alan Hampton à la basse, et il y aura en invité les saxophonistes Rick Margitza les deux premiers soirs, puis Stéphane Guillaume les deux autres.
En attendant, quel plaisir et quel honneur de vous avoir, à notre piano, Ben...Et à notre batterie, Leo !