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Une boîte de nuit en bord de Loire qui vous emporte comme le "tambour d'une machine à laver"... Trois ans après "La Chaleur", le jeune romancier Victor Jestin prend de mieux en mieux la température de son époque.

Crise familiale à ramifications multiples... Densifié au forceps, "Leila et ses frères", de Saeed Roustayi, coche toutes les cases d'un certain cinéma iranien...

Initiations en trompe-l'œil, virilités défaillantes... Le magnifique "Ce Plaisir qu'on dit charnel" réalisé par Mike Nichols en 1971 a plus que bien vieilli, grâce notamment à cet acteur de génie qu'est Jack Nicholson.

Buzz de l'été et presse en pâmoison pour le polar féministe bien trop lisse de Dominik Moll, "La Nuit du 12", présenté par certains comme la réponse à "Bac Nord"...

Blizzards noirs et migrants climatiques sur fond de Grande Dépression... Avec "The Dust Bowl" (2012), le célèbre documentariste Ken Burns remet en mémoire un épisode à la fois oublié et emblématique de l'histoire américaine. En replay cet été sur Arte.

Touriste errant sous le soleil tendu d'Acapulco... "Sundown" magnifie une fois de plus le jeu tout en apesanteur de Tim Roth quand ce dernier est dirigé par Michel Franco, comme c'était déjà le cas dans "Chronic".

Présenté comme son avant-dernier opus, le nouveau Woody Allen, "Rifkin's Festival", est irrigué d'une sincérité rageuse, crépusculaire (même sous le soleil de San Sebastian...) et étonnamment inédite, contrairement aux procès en rabâchage dont le cinéaste fait l'objet.

La 56e édition du Montreux Jazz Festival a renoué avec les grandes affluences en accueillant au bord du lac Léman plus de 250 000 visiteurs en deux semaines. Elle s'achève ce samedi.

Inspiré par la dérive meurtrière d'un "fou de Dieu" dans une ville sainte d'Iran, Ali Abassi signe avec "Les Nuits de Mashhad" un thriller moite et implacable sur les dérives de la société iranienne. Le film a reçu le prix d'interprétation féminine à Cannes.

Le premier TSFJAZZ Chantilly Festival a rassemblé 5000 visiteurs dans le grand parc du Château de Chantilly les 1er, 2 et 3 juillet dernier. Retour sur un événement prodigue en souvenirs inoubliables, à commencer par une pure "cérémonie" d'ouverture autour du pianiste Abdullah Ibrahim.

"Si tout tombait dans le néant, depuis le poisson jusqu'à la lune, on trouverait encore au fonds d'un puits la patte d'une fourmi boiteuse" (Peter Brook, 21 mars 1925-2 juillet 2022)