Laila in Haifa
À la recherche de son Israël rêvé, Amos Gitaï nous invite avec "Laila in Haifa" dans un club ultra-métissé de sa ville natale. L'utopie aurait mérité des personnages plus consistants.
À la recherche de son Israël rêvé, Amos Gitaï nous invite avec "Laila in Haifa" dans un club ultra-métissé de sa ville natale. L'utopie aurait mérité des personnages plus consistants.
Le nouveau film de Bruno Dumont, "France", laisse libre cours à une humeur massacreuse contre la société du spectacle permanent. Résultat: une œuvre aussi dissonante que jubilatoire portée avec brio par Léa Seydoux.
Avec "Drive my car" qui aurait mérité davantage qu'un prix du scénario à Cannes, le réalisateur japonais Ryusuke Hamaguchi filme un modèle de conduite accompagnée.
Avec "Le Voyage dans l'Est", Christine Angot repasse par la case inceste sans pour autant ressasser. Un tour de force qui n'exclut pas des moments plus faibles, notamment dans la deuxième partie du récit.
Encore une Caribbean Story qui nous va droit au cœur ! Emmené par une pléiade de talents originaires des tropiques, le Big In Jazz Collective rend un hommage aussi punchy qu'ému aux figures trop méconnues des musiques antillaises.
La guerre est finie, son odyssée commence. Avec "Onoda", magistrale évocation du dernier soldat japonais de la Seconde guerre mondiale, Arthur Harari pulvérise tous les paramètres du cinéma français.
L'art de jouer et l'art d'aimer de Gena Rowlands ont irradié le cinéma de son mari, John Cassavetes. Démonstration avec le formidable portrait de Murielle Joudet qui vient de recevoir le prix du livre cinéma 2021 du CNC.
Métal hurlant ou métal froid ? Auréolé d'une navrante palme d'or, le "Titane" de Julia Ducournau pousse la passion de la tôle et des corps maltraités dans ses aspects les plus sordides et les moins intéressants.
Nonnes en chaleur alors que la peste se propage dans l'Italie du 17e siècle. Avec "Benedetta", Paul Verhoeven plonge l'embarrassante Virginie Efira dans une galéjade de son cru aussi pataude que divertissante.
En guise d'ouverture au Festival de Cannes, Leos Carax retrouve la puissance poétique de ses premiers films avec une comédie musicale parsemée de fleurs maladives.
À l'occasion du 50e anniversaire de la disparition de Louis Armstrong, le 6 juillet 1971, TSFJAZZ a diffusé toute cette semaine un abécédaire résumant les moments les plus forts de son parcours.