Happy Birthday, Herbie Hancock!
« Le bouddhisme n'écrit pas une seule note pour moi. Mais il affecte de manière positive absolument tout ce que je regarde. Le bouddhisme est une découverte, qui vous mènera vers une vie créative et vers le processus qui construit votre propre histoire»
A l'occasion du 82e anniversaire du pianiste Herbie Hancock, on se penche ce matin sur la façon dont sa pratique du bouddhisme influence sa musique. C'est lors d’un concert en 1972, à Seattle qu'il découvre chez son contrebassiste Buster Williams une énergie qu’il n’avait encore jamais vue, une sérénité qui le trouble. Il décide alors de s’intéresser plus intensément aux pratiques bouddhistes et découvre un lien qui ne le quittera jamais entre sa création et sa construction spirituelle.
On entend un autre pianiste spirituel, à l'occasion d'une interview publiée dans le dernier numéro de Jazz Magazine, c'est Abdullah Ibrahim, qui fera l'ouverture du premier TSFJAZZ Chantilly Festival :
“Ça fait plus de 40 ans que j’étudie la culture japonaise, et je suis très attiré par ces concepts philosophiques qui préconisent un total abandon à l’instant : il n’y a pas de passé, pas de futur, simplement un moment que l’on vit.” Et c’est comme ça qu’il explique cette merveille qui fait qu’il se renouvelle sans cesse : "Si je joue ce que je vis dans l’instant, je ne peux pas me répéter", dit-il en substance.
Dans Jazz News, c'est un dossier consacré au "jazz antillais" qui nous intéresse, et qu'on lit ensemble.
Enfin, on évoque l'exposition "Blow Up" du photographe Patrick Tourneboeuf à l'Hôtel de l'Industrie, à Paris, jusqu'à la fin de la semaine.