Sylvain Daniel et son groove gang
Notre invité appartient à l’une des tribus les plus iconoclastes et jubilatoires de la scène jazz française…
Une génération qui a mis l’hédonisme et la curiosité au centre de ses projets, qui a grandi en regardant « L’Homme qui valait trois milliards », et qui possède comme lui, une ouïe ultra développée, et par conséquent une culture musicale XXL.
Dans cette bande, on retrouve Thomas De Pourquery, Laurent Bardainne, Jeanne Added, Fred Pallem, ou donc, Sylvain Daniel à nos côtés ce midi pour nous présenter son nouvel album.
Avant de vous donner son titre, petit retour en arrière…Non, je ne vais pas remonter à ses 7 ans, quand il a commencé l’étude du cor d’harmonie au Conservatoire de Nantes…Je vais tout simplement revenir à l’année 1999, où jeune bassiste Sylvain Daniel est parti en tournée avec Julien Lourau pour la tournée de son disque Gambit, teinté d’électro. L’époque aussi où il a commencé à se passionner pour des artistes comme les Roots ou D’Angelo.
Après avoir été membre de l’Orchestre National de Jazz sous la direction de Daniel Yvinec, après avoir honoré la techno de Detroit avec son projet Palimpseste, après avoir mis en musique des poèmes de Victor Hugo, il nous revient avec « SlyDee », une célébration du groove sous toutes ses coutures, de la soul des seventies, à des producteurs hip-hop tels que Jay Dee, en passant par Talking Heads ou Prince, bref à tout ce qui le fait danser et transpirer depuis des années.
Un répertoire jouissif, explosif qu’il présente en concert ce soir au New Morning, à Paris et le 27 juin aux Nuits de Fourvière en première de Nile Rodgers…En attendant, Sylvain Daniel est donc notre invité, et le voici sur la scène du Deli Express, en compagnie de Aymeric Avice à la trompette, Bruno Ruder au piano, Arnaud Roulin aux synthés et Vincent Taeger à la batterie.
© Ben Pi