J'accuse
Avec "J'accuse", Roman Polanski revisite l'affaire Dreyfus sur le mode thriller. Une relecture plus juste, plus ambitieuse et moins académique eut été préférable, même si le cinéaste n'était peut-être pas le mieux placé pour la déployer.
Avec "J'accuse", Roman Polanski revisite l'affaire Dreyfus sur le mode thriller. Une relecture plus juste, plus ambitieuse et moins académique eut été préférable, même si le cinéaste n'était peut-être pas le mieux placé pour la déployer.
Panoramiques et panorama. Le parcours de Claude Bolling et de son big band, ce n'est pas seulement des BO d'anthologie, comme le montre avec bonheur Vincent Perrot dans un DVD que sort Frémeaux & Associés.
Avec "Adults in the Room", Costa-Gavras met en scène une tragédie grecque avec un certain tonus, celui dont fit notamment preuve l'ex-ministre des Finances d'Alexis Tsipras.
Le charme discret des récents romans de Jean-Paul Dubois suffit-il au bonheur des lecteurs ? En attendant le verdict des jurys littéraires, et comme le suggère la photo de couverture, le dernier-né de l'auteur se laisse gentiment survoler.
Oublier Palerme ? Francesco Rosi aurait été très fier de ce fulgurant portrait d'un célèbre repenti de la Cosa Nostra. Marco Bellocchio est bien le dernier géant du cinéma italien.
Ce "Groove du jour", on en rêverait tous les jours... Le Yes ! Trio d'Ali Jackson, Aaron Goldberg et Omer Avital exulte de vitalité et de swing métissé.
Cure de silence dans la nuit nazie. Pressenti pour le Goncourt, "Le Ghetto intérieur" de Santiago H.Amigorena ne tient malheureusement pas toutes ses promesses.
Avec "Sorry We Missed You", mise à nu des nouvelles souffrances au travail, Ken Loach retrouve le ton implacable de "Moi, Daniel Blake", comme si ce nouveau film bénéficiait de la force de propulsion du précédent.
Grand bain afro-cubain et succès mérité pour le nouvel album d'Ibrahim Maalouf, "S3NS". Encore une grande leçon de vie derrière le beau moment de fête...
Avec "Matthias et Maxime", Xavier Dolan tente une sorte d' "Amicalement Vôtre" à sa manière... Le résultat est confondant d'anecdotisme.
L'inaccessible étoile, façon Keith Jarrett. Dans la monographie toute en intuitions que lui consacre Jean-Pierre Jackson, le pianiste du "Köln Concert" irradie tel un artiste de la Renaissance.