Michael Ray Charles questionne l'identité afro-américaine à la Galerie Templon à Paris
“J’étais étudiant à l’université de Houston à l’époque, et l’un de mes camarades de classe m’a donné une petite figurine en plastique. Elle avait un visage noir, avec du blanc autour des yeux et de la bouche… J’ai eu une sorte d’intuition de ce que c’était… mais je ne savais pas exactement à quoi cela faisait référence. Et ce fut ma quête initiale."
Aujourd’hui dans les Matins Jazz, gros plan sur le travail du peintre Michael Ray Charles, qui dissèque, analyse et dénonce les représentations stéréotypées de la communauté Africaine-américaine dans ses toiles. Sa nouvelle exposition Afrochemistry, est à voir dès demain et jusqu'au 13 juillet à la Galerie Templon à Paris.
Voyageons aussi du côté de Téhéran, à la découverte de la scène jazz iranienne actuelle qui parvient à survivre malgré un contexte particulièrement difficile… Le Printemps du Jazz Persan se tient demain soir à la Seine Musicale à Boulogne : l’occasion de faire la connaissance de jeunes artistes iraniens, ainsi qu’avec des musiciens de la diaspora, à l'image du pianiste Arshid Azarine, qui vient de sortir un nouvel album baptisé Vorticity, et sera le meneur de la soirée.
Enfin, nous allons humer le bon air du bocage normand, alors que le festival Jazz sous les pommiers s’ouvre demain, avec une première journée réjouissante réunissant André Manoukian, Harold Lopez Nussa et Makaya McCraven. Ce sera également à suivre en direct sur Arte Concert.