"Yves Klein, intime", les derniers jours de l'expo à Aix-en-Provence
Une courte vie, interrompue brutalement à 34 ans et une bouillonnante créativité, comme si l’inventeur du fameux bleu Klein avait su qu’il y avait urgence à renouveler l'art. Ce qu'il a fait avec l’éclat et l’insolence de la jeunesse. D’Yves Klein, on retient les Anthropométries, des empreintes de corps roulés dans de la peinture bleue mais aussi ses «portraits reliefs», moulages bleus des corps de ses amis posés debout sur un fond doré. Ou encore ses “peintures de feu” : «Mes tableaux sont les cendres de mon art», se plaisait à rappeler l’artiste, qui se rêvait immatériel.
Des œuvres emblématiques à voir de près dans l’exposition «Yves Klein, intime» à Aix-en-Provence qui, comme son titre l’indique aborde l’artiste et son œuvre par la bande : ses proches, sa famille (parents, épouse), ses amis, ses collaboratrices. Le peintre niçois se voyait investi d’une mission, poussé toujours plus loin par une force intérieure, ce qu’on n’a pas de mal à imaginer tant il y a d’énergie et de lumière dans son art.
Dans ces Matins Jazz, on parle aussi de la pièce "White Dog", adaptée de Romain Gary avec énergie et inventivité par la compagnie Les anges au plafond, au Théâtre 14, à Paris.
Et on s'enthousiasme pour les Rencontres de l'Illustration qui débutent jeudi à Strasbourg.