Lorraine Gordon, la gardienne du temple du jazz new yorkais
"Quand Max est mort, je n’étais pas obligée de reprendre le Vanguard, il ne me l’avait jamais demandé, et honnêtement, il n’y avait jamais pensé. Mais, en fin de compte, il semble que toute ma vie m’ait poussé vers ce club. Le but était là. Et j’ai fini par l’atteindre sans même avoir essayé de le poursuivre. C’était écrit, je pense."
Lorsqu'elle s'est mariée à Max Gordon, le propriétaire du Village Vanguard, Lorraine Gordon était déjà fan de jazz. Et d'ailleurs, c'est elle qui a poussé son mari dans les années 50 à faire de cette salle où il accueillait surtout des poètes et de jeunes comédiens un club de jazz, ensuite passé à la postérité. Jusqu'à sa mort à l'âge de 95 ans, en 2018, Lorraine Gordon a continué à diriger le temple du jazz new yorkais. On se souvient d'elle ce matin, à l'occasion du centenaire de sa naissance (c'était samedi).
On écoute aussi Philippe Di Folco nous raconter ses histoires de Plagiats et impostures littéraires d’hier et d’aujourd’hui (Ed. L’Archipel), et notamment celle de ce journaliste texan, John Howard Griffin, qui a parcouru dans les années 50 le Sud des Etats-Unis grimé en noir pour les besoins d'un livre.
Enfin, on se penche sur le programme du festival Le Grand Bivouac, qui débute aujourd'hui à Albertville.