Ben Webster, 50 ans après...
Les années 40 auront vu naitre trois saxophonistes majeurs pendant l’ère du swing, Coleman Hawkins, Lester Young et enfin Ben Webster. Un ténor qui a rejoint très jeune l’orchestre de Duke Ellington avec qui il enregistrera plusieurs de ses classiques comme son fameux Cotton Tail avant de rejoindre les rangs du Big band de Count Basie. Repéré très tôt par le producteur Norman Grantz, Ben Webster fera partie des premiers à sillonner l'Europe et les Etats-Unis dans les fameuses soirées Jazz at The Philharmonic qui rassemblaient quelques uns des plus grands noms du jazz de l’époque comme Harry Edison, Billie Holiday ou encore Oscar Peterson avec qui il enregistrera un disque sublime 1959. Après avoir passé la majeure partie de sa carrière à New York, Ben Webster fait le choix, comme beaucoup d’autres musiciens au milieu des années '60, de quitter les Etats-Unis pour s’installer en Europe et rejoindre d’autres expatriées comme Johnny Griffin ou Teddy Edwards à Copenhague au Danemark.
A l'occasion des 50 ans de sa disparition aujourd'hui, retraçons ce soir l'histoire de l'un des plus grands saxophonistes de l'histoire du jazz en revivant quelques uns de ses concerts incontournables.
Ben Webster & The Modern Jazz Quartet : An exceptional Encounter - 1953
Ben Webster: Saxophone ténor
John Lewis: Piano
Milt Jackson: Vibraphone
Percy Heath: Contrebasse
Kenny Clarke: Batterie
Tracklist:
Confirmation
You are too Beautiful
Ben Webster live at Renaissance, Los Angeles 1960
Ben Webster: Saxophone ténor
Jimmy Rowles: piano
Jim Hall: guitare
Red Mitchell: contrebasse
Frank Butler: batterie
Tracklsit :
Georgia on My Mind
Renaissance Blues
Ben Webster live at Pio's 1963
Ben Webster: Saxophone ténor
Junior Mance: Piano
Bob Cranswhaw: Contrebasse
Mickey Roker: Batterie
Tracklist:
Cookin for T
Sometiems I'm Happy
Ben Webster & the Oscar Peterson Trio in Hannover 1972
Ben Webster: Saxophone ténor
Oscar Peterson: Piano
Niels-Henning Orsted Pedersen: Contrebasse
Tony Inzalaco: Batterie
Tracklist:
Poutin'
Sunday
You Got it Bad and It Aint Good