Laurent Bardainne...Et le tigre est en lui !

Serait-ce les céréales qu’il prenait enfant au p’tit dej ?

On pose ça sur la table du Deli Express. Ce qui est sûr, c’est que le tigre est en lui, et que son appétit de musique est insatiable.

C’est simple depuis qu’il est apparu sur nos radars, il y a une vingtaine d’années, le saxophoniste Laurent Bardainne nous fascine par sa façon de se mouvoir avec style et agilité dans les jungles de nombreux hémisphères.

L’électro-rock ? Il en a été à la pointe dans les années 2000 en co-fondant Poni Hoax.

La house ? il a signé sur l’un des meilleurs labels du genre, Ed Banger, avec son projet Sabrina & Samantha.

Les longues transes planantes et cinématographiques ? Ça, c’est avec le quartet Limousine, qui a plus de 20 ans d’activité et de trips musicaux au compteur…

Même quand il fait du jazz, Laurent Bardainne ne s’y prend pas comme tout le monde ! Comment oublier l’esprit punk et débridé qui régnait au sein du groupe Rigolus dans les années 2000, ou sa participation au Supersonic de Thomas De Pourquery, avec lequel il explore les versants cosmiques et psyché de la note bleue.

On l’a croisé chez Oxmo Puccino, Philippe Catherine, Cassius ou même en duo avec Camélia Jordana.

Mais depuis quatre ans, le saxophoniste concentre tous ses chakras sur Tigre D’Eau Douce, une formation née de son envie de remettre le saxophone au cœur de son esthétique, et de renouer avec ses émois musicaux de jeunesse, Gato Barbieri et Pharoah Sanders en tête.

Il a pensé le troisième album du groupe, comme la bande-son d’une journée ensoleillée à la plage, où, pour reprendre l’un des titres de ce nouveau répertoire, tout n’est que « luxe, calme et volupté ».

En plus de la formule de base, on y entend des cordes, et des invités comme Jeanne Added, Latetitia N’Diaye et Pupajim…Avant de découvrir le disque en concert le 14 mai, au Trianon, à Paris, voici Laurent Bardainne sur notre scène, en compagnie de Laetitia N’Diaye au piano et  chant, Sylvain Daniel à la basse, Philippe Gleizes à la batterie et Fabe Beaurel Bambi aux percussions.