Les cordes sensibles de Khalil Chahine
C’était il y a une trentaine d’années...
"Mektoub", le premier album de notre invité annonçait la couleur : celle d’un esthète, d’un poète même de la guitare, et d’un compositeur raffiné.
Son destin à lui était tout tracé, il rendrait le monde plus beau grâce à sa musique, que ce soit à travers ses projets en leader, son travail pour le cinéma ou la télé, ou ses collaborations avec Jacques Dutronc, Michel Legrand, Martial Solal, François Hardy ou même le groupe Blur de Damon Albarn.
Khalil Chahine est de retour avec un neuvième album, « Ekzhibition 104 », un projet là-encore somptueux, notamment enregistré avec un quatuor à cordes, mais aussi Stéphane Chausse qui fait des merveilles à la clarinette, à la flûte, au saxophone et à l’EWI, ce fameux contrôleur à vent électronique.
C’est un nouveau répertoire qu’il présente en concert depuis hier et jusqu’à demain, au Sunside, à Paris, avec à chaque fois des invités différents : hier c’était Thomas Dutronc, ce soir le guitariste Louis Winsberg et demain, le trompettiste Claude Egéa.
Entre deux dates, Khalil Chahine passe nous voir dans Deli Express.
Bienvenue Khalil, c’est un plaisir de finir la semaine avec vous…
Vous voici, en compagnie de Stéphane Chausse à la clarinette, Icheme Zouggart à la basse et Mathieu Chazarenc à la batterie !