Boulou & Elios Ferré honorent l'héritage familial
L’histoire familiale de nos invités se confond avec l’histoire de la musique en France…Ou plutôt elle l’épouse, tant leur père et leurs oncles ont contribué à l’écrire, en tant que guitaristes.
D’abord le papa donc, Matelo Ferré, et ses frères aînés Baro et Sarane.
Ensemble ou séparément, ils ont par exemple, joué avec Django Reinhardt, été des figures de premier plan des cabarets parisiens…Ils ont accompagné Piaf, Trénet, Mouloudji…Et ont aussi donné au swing musette ses lettres de noblesse, en collaborant avec Gus Viseur ou Jo Privat.
Cet héritage, Boulou et Elios Ferré le portent en eux depuis le début. Mieux, ils le prolongent !
A six ans, alors qu’il faisait déjà des merveilles à la six-cordes, Boulou était aussi capable de chanter par cœur et à la note près, les solos de Dizzy Gillespie. A 14, il faisait la première partie de John Coltrane, au festival d’Antibes Jaun-les-Pins…Nous étions en 1965. C’est l’année ou le saxophoniste a présenté son chef d’œuvre, A Love Supreme.
Il forme un duo de guitare avec son frère, depuis la fin des année 70, et développent des répertoires pleins de finesse et de poésie.
Leur nouvel album, « Fathers & Sons », honore l’héritage familial, en compagnie de l’accordéoniste Ludovic Beier et du bugliste Stéphane Belmondo en invité sur trois titres.
Avant de le présenter mardi prochain, on sera le 12 décembre au Son de la Terre à Paris, voici les frères Ferré et Ludovic sur la scène du Deli Express.
© Jean-Baptiste Millot