Pour découvrir l’un des saxophonistes new-yorkais les plus habités et les plus passionnants de la nouvelle génération, pas besoin de traverser l’Atlantique…
Une seule destination : le Duc des Lombards à Paris, où il se produit depuis hier et ce soir encore.
A seulement 24 ans, Immanuel Wilkins construit une œuvre exigeante puisant sa force et sa profondeur dans l’histoire et l’expérience noire américaine.
Ses douleurs, ses traumatismes et ses révoltes étaient au cœur de son premier album, « Omega », paru il y a deux ans chez Blue Note.
Dans “The 7th Hand”, deuxième volet de ses aventures en quartet, Immanuel cherche à toucher le divin ou plutôt à être transcendé par une force supérieure qui guiderait la musique créée avec son groupe…
Un état de transe qu’on pouvait clairement sentir hier en concert, avec à ses côtés Micah Thomas au piano, Rick Rosato à la contrebasse, Kweku Sumbry à la batterie et lui-même au saxophone alto…
Le groupe avec lequel il nous rend visite ce midi.