Si Keith Jarrett m'était conté
« A une époque où il n’y a pas de véritable figure paternelle, et où il n’y a plus de foi dans les enseignants ni dans une vision de l’avenir sur laquelle tout le monde s’accorderait, il ne reste que les arts. Il n’y a plus rien d’autre. »
A partir de cette réflexion que Keith Jarrett a partagé en février 1989 au magazine Downbeat, se dessine toute l’ambition qui est la sienne depuis le début de sa carrière : dépasser la simple dimension divertissante de la musique et élever son œuvre au rang d’Art pur et intemporel !
Cette citation est d’ailleurs reprise dans l’introduction d’un ouvrage que le musicologue Ludovic Florin dédie au pianiste, pour les Éditions du Layeur…
Un recueil indispensable à plus d’un titre.
Il y a déjà toute la partie iconographique, tout simplement somptueuse. C’est aussi la première fois qu’un livre s’arrête sur la totalité des enregistrements de Keith Jarrett…Près de 130 ! Assorti à chaque fois de textes et analyses.
Tout y est ! Aussi bien ses collaborations avec les Jazz Messengers, Charles Lloyd ou Miles Davis, que l’ensemble des albums publiés sous son nom depuis « Life Between the Exit Signs » en 1968.
Aussi bien ses multiples incursions du côté du répertoire classique, que les concerts improvisés en solo, le Standard Trio ou avant, les quartets américains et européens, les duos avec Gary Burton et Charlie Haden, etc…
On trouve même la participation de Keith au disque de son petit frère, le guitariste et chanteur folk Scott Jarrett, au début des années 80.
Ce livre tout simplement baptisé Keith Jarrett est notre cadeau jazz idéal pour Noël, et on en parle ce midi, avec son auteur.