Jontavious Willis, le messager du blues
On en sait quelque chose à la radio grâce à l’émission Bon Temps Roulé : le blues continue de s’écrire de façon passionnante…Et d’ailleurs, aux quatre coins du monde !
L’un des nouveaux porte-voix du genre est originaire de Greenville, en Géorgie.
Jontavious Willis, c’est son nom, a d’abord baigné dans le gospel et a passé son enfance à chanter dans la chorale de son grand-père.
Sa vie a basculé à 14 ans, lorsqu’il est tombé sur une vidéo de Muddy Waters sur le net. Le choc a été tel, qu’il s’est plongé pleinement dans l’histoire du blues et s’est mis en autodidacte à la guitare et à l’harmonica.
Cette musique a résonné de façon si profonde en lui, qu’il en est devenu un infatigable messager, impressionnant jusqu’à Taj Mahal et Keb Mo’, deux légendes du genre ! Tous deux ont d’ailleurs produit son album, « Spectacular Class », paru il y a cinq ans.
Jontavious est ce soir à l’affiche du festival Sons d’Hiver, pour un concert immanquable en solo, qui va se dérouler au Théâtre Claude Debussy de Maisons-Alfort ! C’est de la même manière, seul avec ses instruments, qu’il nous rend visite ce midi dans Deli Express !
© Jacky Cellier
Voilà 15 ans, que Papanosh s’affirme comme un groupe complètement à part, faisant valser les styles et les étiquette…Regardant autant du côté de l’underground new-yorkais, John Zorn en tête, que de l’esprit poétique, festif et frondeur de Bernard Lubat.
Et ce que le groupe aime plus que tout, c’est de faire de nous faire danser…Et tous les moyens sont bons : tarentelles, chansons mexicaines, grooves hypnotiques, rythmes du nordeste brésilien…
Ils nous convient à un grand bal, qu’ils ont baptisé « Tu Danses-Tu ? », vendredi soir au Théâtre Jean Vilar de Vitry-sur-Seine, là encore dans le cadre de Sons d’Hiver. Avec pleins d’invités : Bernard Lubat déjà cité, André Minvielle, Linda Olah, ou même le rappeur Napeleon Maddox. Ca promet ! Et on en parle également ce midi, avec l’un des membres de Papanosh, le saxophoniste Raphaël Quenehen !